arrivée de Gwen

Gwen arriva et sauta de cheval encore éberluée d'avoir été invitée mais vaille que vaille , elle enrageait de voir le Limousin partir en décrépitude. A son retour de retraite, la situation à Tulle était pire que jamais. L'invitation de Sire d'Ouate était fort bien tombée. Elle ne connaissait pas les usages du grand monde mais elle espérait qu'on ne lui en tiendrait pas rigueur. Elle sourit au valet et lui demanda de prévenir les propriétaires du domaine de son arrivée.

Gwen Kermaëdic, de Tulle. J'ai été invitée au château. Pourriez vous avoir l'obligeance de prévenir de mon arrivée?

Elle tendit la missive pour preuve , ou du moins pour rassurer le valet qui regardait sa tenue avec un air désapprobateur. Armée pour voyager et en minikilt , elle ne passait pas inaperçue certes, mais pas demain la veille qu'elle pourrait se payer le luxe d'une jolie robe de princesse!!

Une nouvelle arrivée en notre domaine, Kremoseu laissa sa compagne a ses activité pour remplir comme il se devait son rôle de maitre de maison … il n'avait croisé que furtivement la dame venant se présenter au domaine mais elle lui avait laissé une très bonne impression …

Il se présenta donc …

Bonjour dame Gwen, bienvenue parmi nous … j'espère que vous avez fait bon voyage … vous verrez notre petit domaine commence a se remplir doucement et est ouvert a toute idées ou commentaires … alors n'hésitez surtout pas … il lui indiqua le chemin a suivre … mais votre nom n'est pas vraiment a consonance limousine, quelle est donc son origine … enfin si je ne suis pas indiscret … je peux être un peu trop curieux parfois ...

Gwen vit celui qu'elle pensait être Messire Kremoseu s'avancer vers elle. Elle s'inclina gauchement. Elle sourit amusée en l'écoutant s'excuser d'une curiosité tout à fait légitime.

En effet, messire, je ne suis point originaire de ce comté mais contre toute attente je m'y suis fort attachée.

Elle se tut absorbée un instant par ce fait qu'elle ne s'expliquait toujours pas.

J'ai échoué ici par hasard, suite à la mort de mon père. Mais je suis bretonne. Ce qui nuit gravement à mon caractère parait il...

Elle sourit à nouveau.

Quelque chose me rattache à ce comté au point de m'avoir fait oublié mon désir le plus cher, rentrer vivre chez les miens. Et je ne regrette en rien ma décision.