Les origines du maitre de ces lieux

Parents inconnus.

Trouvé au pied d'une fontaine par une vagabonde nommée "Fleur de lune" qui vit en cela un signe des Dieux de la nuit qu'elle vénérait parmi tant d'autres au grès de ses besoins.

Cette bonne âme prit ce petit être sous son aile, sans réfléchir aux multiple complications qu'engendraient la prise en charge d'un enfant pour une femme comme elle. Lui donner un nom fut sa première décision. Le linge dans lequel j'étais emballé portait une étrange inscription brodée de belle manière : Kreim Aus Heus. Bien entendu elle n'en comprit pas le sens et suite à un certain nombre d'essais de prononciations cela finit par donner Kremoseu, ce qui ne manquait pas de piquant, ne voyant point le ridicule de ce patronyme.

Schulmeister a écrit:[rp]

[ En une ville de Normandie – A l'entrée d'une taverne du nom de … ]

L'homme menait son cheval en cette ville inconnue, capuche sombre relevée en un paravent protecteur. Combien de lieue avait il parcourue pour se trouver enfin devant cette auberge. Il laissa l'étalon au gamin qui l'attendait devant les écuries, prenant son baluchon sur l'épaule.

Prend soin de mon ami petiot, il est surement très fatigué et offre lui ta meilleure avoine !

Il glissa un écu dans la main du gosse et se dirigea vers la taverne.

L'établissement était vide ou presque, un homme était installé au comptoir, vidant tranquillement sa chope. Un couple sur la droite, un soleil encore puissant en cette fin d'après midi éclairait leurs ébats par la fenêtre jouxtant leur place. Il leur fallait un endroit a l'écart , le plus discret possible. Cette table au fond de la salle ferait l'affaire, pas de fenêtre, la lumière ne viendrait que d'une chandelle posée en un support de fortune sur le mur. Un petit renfoncement parfait, la table la plus proche était suffisamment éloigné pour éviter les oreilles indiscrètes et protégé par une composition florale, il prit possession du lieu et déposa son bagage sur une des chaises présente. Il ne restait plus qu'a attendre la venue de son comparse.

La faim commençait a lui tenailler les entrailles, il fit donc appel a un hypothétique cuistot, ne voyant en fait personne pour tenir l'établissement.

Hola … y aurait il quelqu'un ici pour s'occuper d'un voyageur affamé !![/rp]

--Gargamelle a écrit:[rp]

Le cuistot en cette fin de journée s 'attaquait au repas du soir. Il faisait une température étouffante et les plats chauds ne seraient sans doute pas les bien venue, alors que faire, il avait ce matin, avec les pécheurs locaux, préparé quelque menus possibles. De belles huitres pour les amateurs d'iodes et de bêtes moles, lui , avait horreur de ces bestioles mais elles semblaient faire la convoitise de nombreux clients, alors , aussi répugnantes soient elles, il les inscrivait aux tableau des plats du jours.

Il avait eu la chance de mettre la main sure un beau lot de moules, une bonne chose, facile a préparer, accompagnées de cette merveilleuse crème locale et arrosées de cidre bien frais, le repas idéal et rentable. Bien sur il avait toujours de cette daube qui avait fait sa réputation, la mixture devait mijoter bien longtemps pour titiller avec grâce les papilles des gourmets de passage, mais la, elle était en fin de vie, ca faisait bien une semaine quelle mijotait chaque soir, la marmite était a moitié pleine, quel misère, c'est les chiens du quartier qui allaient en profiter.

Il entendit une voix appeler dans la salle. Un client, déjà. La soirée commençait tôt aujourd'hui.

La personne qui avait appelé se trouvait en fond de salle, quelle idée de prendre si grande place a lui tout seul, pauvre monde, que les gens sont étrange. Un gaillard bien costaud, jamais vu dans le coin et malgré la chaleur il gardait son habit sur la tète, encore un hurluberlu avide d'aventure, enfin, en bon commerçant il ne fit aucune remarque, le client est roi tant qu'il paye.

Bien le bonsoir m'sieur, vous ne préférez pas table plus petite messire, celle ci étant plus adapté a de petit groupe ?

Je suis très bien ici l'aubergiste, empresse toi plutôt de me servir de quoi manger, qu'y a t il de mangeable dans ta taule ?

Bien bien , messire, vous serez bien ici, alors , quelques huitres, de bonnes moules a la crème et une merveilleuse daube pour vous rassasier messire … avec du cidre c'est divin !

Une douzaine d'huitre alors ! Et épargne moi ta pisse d'âne ! C'est du vin qu'il nous faut et du calva aussi, une bouteille !

Qu'il nous faut ?

Tu vas me seriner longtemps l'ami ? J'attends une visite , une bouteille ne sera pas de trop !

Gargamelle s'exécuta aussitôt, le rustre n'avait pas l'air d'être un petit plaisantin.

Et une assiette d'huitre ! une ![/rp]

--Sumoeker a écrit:[rp]

He bien … que ne faut il pas faire pour comploter de nos jour, et le pire, qu'elle idée de faire ca en été par une telle chaleur.

Récapitulons ...
Le postiche … prêt.
Le coussin péteur … prêt . Le coussin pet …. faut que j'arrête de boire moi. Reprenons.
Le coussin ventru … ben oui pour se donner un léger embonpoint . Prêt.
La cape … prête.
Je vais étouffer la dessous … enfin ai je le choix.

Ainsi parer de ses atours il prit le chemin de la taverne, sortir de chez lui sans se faire remarquer, entrer en l'établissement l'air décontracté et observer, serein, la population pochetronnisante qui hantait le lieux. Un bon point, y avait pas foule …

Son compagnon était déjà en place, une table bien a l'abri des curieux, quoi que parfois, certain chuchotis couvre bien plus de distance qu'un cœur grégorien en pleine possession de son art …

Se frotter la barbichette et se diriger vers sa destination … un regard sur les chaises disponible, il serait bien mieux dos aux visiteurs.

Heureux de te revoir mon brave Shul ! Une petite place pour moi ?

Avé l'ami, te voilà enfin. Prend tes aises, la nuit risque d'être longue. J'ai commandé de quoi nous désaltérer … Par tous les saints … et les autres aussi ... quelle chaleur !

Oui comme tu dis, pas de bol hein, venir en Normandie et réussir a se faire cuir le chevelu ! A quoi peut on se fier ?

Ouai, mais bon j'ai vu pire … dis t'as ta fausse barbe qui se décolle …

Merci, bon sang, rien ne tiens a cette température …

Bordel il reviens ce con de cuistot … ca fait des plombes que j'attends, c'est pas rapide ici …

Ha l'ami, patience … la soirée ne fait que commencer … asseyons nous déjà … j'ai une foule de questions a te poser … mais c'est vrai qu'un p'tit verre serait le bienvenu … t'as commandé a manger ?

Ouai … des huitres.

Pouah … c'est dégueux ces bêtes la, je sais pas comment ils peuvent avaler ces trucs infâme et gluant … bah. Une bonne viande pour moi fera l'affaire …

Nos deux compagnons continuèrent a deviser sur ce ton léger en attendant le retour du cuistot.[/rp]

--Gargamelle a écrit:[rp]

Et voilà de douze, quelle plaies ces bestioles ou l'on risque de s'éventrer la main a chaque ouverture de coquille. Et pas la moindre perle pour payer cette prise de risque. Et de disposer l'ensemble en une belle assiette, que voulait il d'autre le bougre, ha oui, une bouteille de vin et une de calva. Plaçons tout cela sur un plateau et hop, livrage en bon et du forme a ce voyageur.

Il prit le plateau et se mit en demeure de livrer commande. A quelques pas de sa destination il s'aperçut que l'homme avait de la visite, un autre encapuchonné, sont fou ce soir ou quoi. Le deuxième homme était de bonne stature, malgré la capuche on pouvait deviner une barbe, on notait aussi un léger embonpoint, un fin gourmet forcement. Idéal pour refourguer sa daube.

Voilà pour vous messire, une assiette d'huitres, ouvertes par mes soins, et vos deux bouteilles.

S'adressant au nouveau venu.

Et pour vous messire ? Une petite faim ? La même chose ?

La même chose, surement pas ! Il me faut du consistant , as tu quelques pièces de viandes ?

J'ai de la daube, faite d'hier messire, une merveille.

D'hier, manque p … non … heu … de la viande j'ai dit, tu n'as pas un bon morceau de barbaque a passé vite fait sur la flamme, histoire de la roser un peu et basta ?

Bien messire, je fais mon possible, je dois avoir cela, bien sur, cela sera rapide …

Aussitôt dit , aussitôt parti en cuisine pour satisfaire les désirs de ses clients, aussi pénible soient ils.[/rp]

Schulmeister a écrit:[rp]

L'aubergiste était assurément un drôle de type mais il n'avait pas chevauché sa monture sur de si longue distance pour débattre de l'art culinaire normand. Il prit donc la bouteille de calva et rempli les deux verres. Rien de tel que ce petit jus de pomme pour commencé une discutions , et s'ouvrir l'appétit également.

Sum mon ami, buvons a l'avenir ! qu'il soit faste, saignant et palpitant ! A Taranis !

Santé l'ami … et regardant alentour … mais évite s'il te plait tes amis celtiques … cela pourrait choquer le péquin moyen, heureusement la taverne est vide, mais ca ne durera pas … Santé et prospérité !

Comme tu veux mon cher, prospérité alors !

Et il vida son godet d'un trait.

J'ai appris les nouvelles en arrivant en ce duché, des crapules ce sont emparé du château ?

Oui … oui … il paraît oui … bien qu'en voyant les réactions de nos chers dirigeants, nous pourrions avoir l'impression d'un simple vol … une charrette ou un trousseau de clefs … que sais je … mais du château … ca c'est une autre histoire …

Un charrette ! Mais que me conte tu la … y a du avoir de l'animation dans la région !

Oui mon cher Schul, de l'animation, mais pas forcement celles qu'on est en devoir d'attendre en ces circonstances ! Si je te disais qu'en fait … de réactions il n'y en a guère, après une telle catastrophe, sans aucun doute traumatisante pour la population … rien, le conseil de régence est silencieux, l'ancien Duc ne moufte pas … rien … le peuple est ignoré par ses classes dirigeante, nobles ou pas … et d'ailleurs il le leurs rend bien … vraiment étonnant je te dis!

Et de remplir a nouveau les verres …

Rien ? Pas de déclarations pour remonter les troupes, expliquer au peuple ?

Non … sont surement au château, je ne sais ou mais pas avec ce peuple qui a vu son château s'effondrer ! Tu veux que je te dise la meilleure, paraît que « l'affaire « qui sort de tout ca, qui prime sur la reconstruction et l'élan a donner a un peuple serait de savoir si selon la loi la régente peut se targuer de se nommer ainsi .. je te jure … heureusement que le ridicule ne tue pas en ce pays … y en a qui devrait sérieusement revoir leurs priorités ! Enfin passons … alors ma viande ! Ça vient !

Tu m'inquiète l'ami, mais vu ce que j'ai pu voir dans le reste du domaine royal, je ne suis qu'a moitié étonné. Enfin, mangeons , nous parlerons de ces choses ensuite. Elles transpire la bonne odeur de l'océan ces huitres ![/rp]

--Sumoeker a écrit:[rp]

La viande était finalement arrivée, saignante comme il l'aimait, un vrai régal, cependant il évita soigneusement de regarder son ami engloutir son repas, pourquoi gâcher si bonne chair avec un spectacle dégoutant …

Une fois terminé ils poussèrent les assiettes sur le coté et s'offrirent une bonne rincette avec le picrate a leur disposition, correct mais sans plus, devraient se fournir en Anjou les bougres.

Le temps passait doucement, la digestion commençait son œuvre. La taverne se remplissait et la nuit s'annonçait timidement, bientôt ils allumeraient cette chandelle, et de se retrouver dans cette atmosphère qu'il appréciait tant …

Le calva servi, une bonne pipe a la main, il était temps de reprendre leur conversation …

L'ami tu me parlais tout a l'heure du domaine, vois tu je crois en fait que le problème viens de la, les évènements récent de Normandie sont assez révélateur je crois, le pillage n'a rien en soit de particulièrement abominable, dommageable certes, mais d'autre ont du subir pareil désagrément et s'en sont sorti … non c'est le comment et le pourquoi qui posent problème et ouvrent réflexion il me semble.

D'autres oui, compagnon, comme beaucoup en ce domaine je te ferais remarquer. Cette alliance, si on peut la nommer ainsi, est faible, vieillissante et sans âme. Chronique d'un déclin annoncé je te dis … Mais il m'a semblé entendre parler d'une lettre, qui aurait paraît il fait grand bruit dans je ne sais quel salon parisien …

Ha la lettre, bah que veux tu que je te dise, paraît que certain veulent dire non, non a quoi je ne sais pas vraiment, mais bon, ca occupe une certaine noblesse, c'est déjà ca … on a même vu de soit disant indépendantistes, mais rien de sérieux, rien qui pourrait être suivi en tout cas … non le nœud du problème est bien cet état, car il s'agit bien d'un état, qui ne tiens plus sa place dans le monde d'aujourd'hui. Écoute pour exemple, certain ici veulent poursuivre les bandits qui ont pillé le château en Artois, quitte a leur déclarer la guerre, tu vois le dramatique de la situation ?

Ho oui l'ami, s'attaquer au Ponant, et si l'empire contre attaque, qui viendra en aide aux normands … la Champagne … le Maine …

Sur ces mots ils éclatèrent de rire ensemble mais se retinrent bien vite pour ne pas attirer l'attention …

Il est bon de rire parfois, mais pourtant quelle misère dans tout cela …

L'homme tira sur sa pipe, histoire de recracher fumée mystérieuse et épaisse, les logeant en un cocon propice a l'aventure … [/rp]

--Schulmeister a écrit:[rp]


La soirée commençait a peine et atmosphère de la taverne était agréable, leur place a l'écart était d'un enchantement total bien qu'il aurait apprécié une fenêtre, ouverte sur la nuit, l'orage sur l'horizon … un roulement de tonnerre se faisait entendre au loin, le ciel n'allait pas tarder a se voir éclairé de mille feux, il aimait ces instants ou les éléments se déchainaient ... quel dommage que les hommes n'étaient toujours capable de tel déchainement pour réguler la bonne marche du monde, bien sur la foudre enflammerait peut être quelques granges, brulerait arbres ca et la, irait même jusqu'à foudroyer quelques âmes … mais c'était le prix a payer pour retrouver espace plus vivable.

Par le diable , comment ces Normands pouvaient ils vivre ainsi, peuple pourtant fiers et puissant, que ne sont ils pas devenu … pourquoi, comme les éléments qui les entour ne donnent ils pas de la foudre par leurs épées étincelantes pour voir enfin se dessiner un avenir radieux … un peu de sang ruisselant en ces terres laverait sans doute la honte de vivre courbé devant si faible assemblée …

Ha l'ami, vois tu, je me demande combien de temps encore ce domaine survivra, tellement en fait peu de grandeur on ne sent jaillir de ce trône la bas … crois tu que l'homme peut se contenter d'être paysans ou marchand ? Se contenter de n'avoir pour avenir qu'un labeur permettant la survie d'un territoire ou d'un pays ?

La bouteille de calva fit son office et deux verres se remplirent a nouveau …

Je ne sais pas mon frère … beaucoup aspirent a ne simplement pas mourir trop tôt, que cela soit courbé devant l'infamie ou sur une terre bien dure a travailler. Il n'y a nulle honte a cela, pas la moindre once de grandeur certes, mais que veux tu, sont peut être résigné, ou sans guide capable de les remmener a la vie …

Une donzelle fit son apparition dans l'établissement … belle pouliche bien en chair, normande a souhait. Elle fit voler ses dentelles avant de prendre chemin pour une table non loin d'eux.

La vie tu dis, la voilà … que mes mains engourdies ne reprendraient pas force sous ces jupons merveilleux … le diable est en cette pouliche mon cher … et qu'il a bonne mine le bougre … il prit son verre pour un toast … que Belisama nous forge pieux vigoureux pour de telle bataille …

A ces mots il vida son verre d'un trait et partit en un rire puissant ...[/rp]


[hrp]Si quelqu'un veut jouer la donzelle, en pnj ou pas, no problemo, ce rp est ouvert. Dans le respect du rp bien sur ... bon jeu.[/hrp]

Sumoeker a écrit:[rp]

L'éclat de rire de son compagnon le surprit, il y avait bien longtemps qu'il n'avait assisté a cette explosion, car l'homme en effet possédait cette force sauvage, que cela concerne ses rires, ces hurlements, voir même ces colères … il était en effet de bon ton a l'époque, de s'écarter quand le celte rugissait arme en main … l'apparition de cette gueuse ne laissait que transparaitre la rage latente que l'homme tentait de maitriser.

A la vie alors mon ami !

Mais les jupons étaient loin de ses préoccupations. Il y avait maintenant bien des lunes que le voyageur en face de lui avait prit la route a la recherche d'informations sur son passé.

Les deux compères c'étaient connu en une contré lointaine, un lien indéfectible c'était alors créé, pas de grand discours, de simples regards avaient suffis a les rapprocher, ou au moins a faire naitre une complicité, une curiosité réciproque … et c'est ce nouvel ami qui avait jeté les bases de ce qui ce soir allait peut être enfin prendre consistance. Suite a de nombreuse discutions, évoquant le passé de chacun, Schul s'était révélé, il était en quête d'un proche et pensait avoir accompli enfin la tache qu'il s'était fixé.

Le plus dur pour lui serait désormais de convaincre ou de prouver ce que son instinct le poussait a croire. Il avait trouvé un de ces proches, en fait, le descendant d'un proche …

Oubli cette bergère l'ami, parle moi plutôt de ton voyage … as tu retrouvé le village et les gens qui devaient t'en apprendre plus sur notre affaire ? Ou était ce déjà ?

De l'autre coté du Rhin … enfin … ce n'était que la première étape. J'ai du me rendre ensuite bien loin de cette destination, en la frontière entre le Rouergue et la Guyenne … en un lieu nommé Capdenac, étrangement chargé d'histoire cette place …

Le Rouergue … apres le Rhin … et bien cela fait une belle balade … mais dit m'en plus, pourquoi ce Cadenac ?

Capdenac mon frère … qui fut appelé sans doute aussi il y a bien longtemps Uxellodunum …

L'homme laissa sa phrase en suspend entre les fumées de pipes et les vapeurs d'alcool de la taverne ...[/rp]

Schulmeister a écrit:[rp]

Belle balade en effet que ce périple a travers le temps qu'il avait entreprit au sortir de sa dernière entrevue avec l'homme avec qui ce soir il vidait quelques godets. Sitôt le Limousin quitté il s'était dirigé vers l'est, la ou il savait en vie un groupe de survivant, quoi il s'agissait plus de résistants en fait.

La traversé du grand fleuve fut assez délicate mais le gaillard fut enfin a bon port et put enfin remplir quelques cases encore vide, pas assez a son goût puisque sur la route il dut repartir pour d'autre recherches. Ses amis teutons lui apprirent cependant informations cruciales, une vieille édentée, possédant en sa mémoire l'histoire de la famille, l'éclaira sur un détail.

La fameuse couverture, censée protéger le marmot lors de son abandon, n'en était finalement pas une, mais plutôt une cape. Les restes de la chose étaient en un état pitoyable, son ami lui avait donné la relique protégé tant bien que mal des ravages du temps. Le propriétaire pensait a un linge destiné aux nouveaux nés alors que lui voyait tout autre chose en l'étoffe présentée … et la vieille lui donna raison, tant sur l'objet en lui même que sur son origine.

Ce qu'il apprit la bas paraissait simplement impossible, comment cette cape avait pu traverser les ages pour arriver finalement au pied d'une fontaine entourant un enfant. L'étoffe elle même ne trompait pas notre historienne locale, mais la broderie, difficilement déchiffrable aujourd'hui, et ce dut être le cas autrefois egalement pour Fleur de Lune, qui se méprit sur l'inscription. Il n'était pas question de « Kreim » aux yeux, bien fatigués, de la vioque, mais de « kreis «. Et pour la suite il fallut a l'ancêtre faire appel aux conseils avisés de quelques anciens pour en déduire un nom … un seul nom … Esus.

Son ami était affublé d 'un nom qui decoulait apparemment d'une immense méprise de la femme qui le recueilli naguère ...

Quittant du regard la voluptueuse normande il s'adressa a son compagnon.

Uxellodunom, mon ami. Cela n'évoque t'il rien pour toi ? J'ai effectivement des réponses … et d'autre questions.

Il chercha du regard le tavernier pour passer nouvelle commande, le calva était boisson savoureuse mais bien trop puissante pour garder l'esprit clair lors des heures a venir …

Tavernier !! Une bouteille de vin !!! et pas de la piquette hein !!!

Puis de revenir sur son ami …

Mais dis moi … et ca n'a rien a voir avec le sujet, mais pourquoi cet accoutrement ?[/rp]

--Gargamelle a écrit:[rp]

Chaud devant !

Et voilà un nouveau plat qui arrivait a destination … le cuistot entendit l'un des étranges voyageur passer commande. Comme si on avait l'habitude de vendre de la piquette, franchement, comment voulez vous faire des affaire honnêtement sans diluer quelque peu le vin avec de l'eau. Mieux valait éviter la combine avec ces deux la, cela serait donc une bouteille du meilleurs …

Cherchant désespérément a fourguer sa daube en fin de vie il la présenta sans le moindre succès a un nouvel arrivant avant de courir en réserve chercher le pinard …

Voilà mes bons sire, la cuvée du patron ![/rp]

--Sumoeker a écrit:[rp]


La cuvée du patron … elle était bien bonne celle la, enfin, une fois le tavernier parti il s'adressa a son compagnon …

Je t'en foutrais des bons sirs. Pourquoi cet accoutrement disais tu … hum … ben pour ne pas être reconnu en ta compagnie, quelle question …

Il rit a la taquinerie espérant que l'homme n'en prendrait ombrage, avec lui, tout était possible.

Mais plus sérieusement, comme tu le sais je ne suis arrivé … avec ma belle … qu'il y a peu de temps et je voudrais éviter d'attirer l'attention en beuglant que le domaine royal est une veille femme pustuleuse s'oubliant dans ses draps, un semblant de discrétion ne me semble pas incongru. Et puis se pochetronner avec un gus qui a inscrit sur le front, je suis celte et je vous emmerde, c'est pas du meilleurs effet tu en conviendra …

Admettons, sers moi plutôt un verre …

D'ailleurs en parlant de celte, ne me dit pas que notre affaire est liée a tout ça ? Je te sens venir l'ami, que tu te présente sous l'appellation qui te convienne ne me pose aucun problème, tu le sais, mais franchement … les celtes, y a des lustres que l'on en voit plus de ces bêtes la, a part peut être quelques illuminés bretons …

Il fit une pose pour remplir les verres, jetant un œil distrait a la table voisine …

Ne blasphème pas mon jeune ami … qu'Esus te garde en sa protection … mais répond moi enfin … Uxellodunum … Capdenac … ca ne t'évoque vraiment rien … que t'a t on appris a l'école ?

Un blasphème, c'est originale ca … je croyais le mot réservé au curés. Enfin passons ...

L'école mon bon , je ne l'ai vu que de loin, les curtons, a l'époque, avec ma Fleur, on ne les avait pas a la bonne si tu vois ce que je veux dire … et ton truc en hum la, c'est quoi exactement, parle, au lieu de me faire mariner, je cuis déjà suffisamment sous cette cape de malheur. Esus dis tu ?

--Schulmeister a écrit:[rp]

Apparemment il y avait pas mal de choses a revoir, commencer par un brin d'histoire, sans oublier de s'en mettre un petit dans le gosier …

Les gens que je suis aller voir la-bas, au delà du Rhin, sont un groupe de survivant, ils lutent contre l'oublie, le temps, et prient pour le retour de jours meilleurs … mais ils sont de moins en moins nombreux, malgré le soin apporté a combattre l'extinction.

Leurs origines remontent a bien longtemps, des centaines d'années … oui, avant la naissance de l'usurpateur. Avant que ces infâmes romains ne foulent ces terres de leur bottes.

Sur ces mots il cracha par terre.

Des descendants du peuple celte, ayant migré ou la survie était possible, se cachant souvent, mais jamais, par Esus, jamais n'oubliant qui ils étaient et d'où ils venaient. Protégeant leurs enfants, leur enseignant les us et coutume celte. Les vrais dieux, dont Esus est le plus grand. En fait, cela variait selon les endroits ou vivaient ces gens, le nom des dieux je veux dire, mais peu importe ! Ceux la aux origines était installé en ce qui est aujourd'hui le Rouergue, dans ce coin la …

Oui ils gardent la celte attitude en quelque sorte … la celtitude …

Il le foudroya du regard mais revient bien vite a son histoire, les mots de son ami n'étaient si éloigné de la vérité, le sarcasme en moins. Mais le chiens ne font pas des chats …

Jeune imbécile, je devrais te donner le fouet pour tes âneries … mais poursuivons. Ces gens m'ont appris bien plus que tu ne pouvais l'espérer et premièrement, que ta mère adoptive c'est carrément fourré le doigt dans l'œil avec sa couverture … il rit … et que le nom que tu promène aujourd'hui devrait être bien … diffèrent dirons nous …

Il explosa de nouveau de ce rire gras qui le caractérisait et qui pour l'observateur non averti etait un brin gonflant il falait l'admettre ...[/rp]

Leandana a écrit:[rp]Cela faisait un moment qu'elle les observait.

Elle ignorait quels étaient leurs propos, mais elle avait cru apercevoir un oeil empli de désir alors qu'elle était passée à côté de leur table.

Cela faisait quelques longues minutes maintenant qu'elle hésitait a les aborder. Mais après tout, que risquait elle? Au pire, on l'enverrait valser, au mieux elle aurait une culbute dans les règles de l'art?

Soit, le pour et le contre étant pesés, elle s'approcha de la tablée des compères, minaudant un peu à la manière des pucelles.

Messieurs le bon soir !
Ma bourse est maigre, mes écus envolés, et nul possibilité d'étancher ma soif.
Si vous pouviez me dépanner... se met à chuchoter Vous pourriez en être largement récompensés

Elle se tenait sur le côté de la table, entre les deux compères, les coudes sur la table, offrant ainsi aux regards sa généreuse poitrine, les regardant tour à tour dans les yeux, espérant attiser leurs envies, et obtenir ce qu'elle désirait.[/rp]

--vladia a écrit:[rp]Misère de misère, que Rouen était d'un triste ces temps ci.
Pas un chat à fouetter, peu de monde en ville.
Elle était même allée jusqu'au port, histoire de voir si un marin ne s'était pas perdu.......
Mais où se terraient-ils donc? La chaleur n'expliquait pas tout.
Trainant son ennui elle se décide à aller en taverne mais elle n'espérait rien, même là ils se faisaient rares.

Tiens, la première venue fera l'affaire pour étancher sa soif.
Poussant la porte elle soupire, personne ou presque, un gars au comptoir et c'est tout.
Elle s'installe à une table et attend l'aubergiste qui se fait aussi invisible que les nuages en cette chaude journée.

Tiens le voilà le bougre qui sort de sa réserve avec une bouteille et qui traverse toute la salle.

Hé ho l'aubergiste ramenez-moi un bon p'tit calva que je me dérouille le gosier.

Elle sourit de le voir courir alors que l'endroit était vide. Sa grosse bedaine tressautait à chaque pas qu'il faisait et elle se dit qu'il devait être une mince affaire au lit.......

[b]Tenez dame, voici votre verre

Elle faillit tomber à la renverse; daaame? Est-ce qu'elle avait l'air d'une daaaame ?
Elle se mit à rire de son rire un peu graveleux et vida son calva d'un coup.

Un autre tiens lui demanda t-elle lorsqu'il repassa toujours en courant.

Elle se laissa aller contre le dossier de la chaise et sentit le calva couler de sa bouche pulpeuse jusque dans son estomac. Elle aimait cette sensation.
Savourant cet instant avec délectation, elle entendit des murmures venant du fond de la salle.
Se retournant, elle ne vit personne. Pas possible que le calva fasse déjà son effet où alors c'était du frelaté pensa t-elle.

Alors grouillot, et ce verre ? Et plus de bibine hein !!!!!

Elle se redressa car une forte odeur de tabac lui chatouillait les narines et se retournant à nouveau elle vit un nuage de fumée sortir d'une espèce de niche dans le fond de la salle.
Elle plissa des yeux et vit deux hommes penchés l'un vers l'autre.

Et ben , si c'est de la discrétion qu'ils cherchaient ......
L'aubergiste lui ramena son verre et elle délaça un peu son corsage ( il faisait chaud) en jetant des regards furtifs aux deux bougres à la mine patibulaire.[/rp]

Schulmeister a écrit:[rp]


Il allait enchainer son histoire quand il vit arriver sur la table gourmandise de choix, la gironde avait accosté en leur port d'attache, qu'était ce donc la, maraude en vadrouille ou rombière en passe de s'encanailler … peut importe l'appât était de qualité semblait il et proposé si gentiment. Il du faire grand effort pour arracher son regard de cette gorge généreuse …

Bonsoir affriolante bergère ! Que me chante tu la, bourse vide, tu ne pouvais mieux tomber, prend donc une chaise ma belle ! Vin et calva a volonté, ca ira ?

Ou est passé ce tavernier ! Un verre pour la dame ! Et vite !

Alors belle enfant, que fait un petit lot dans ton genre si loin de chez elle a cette heure tardive ?

L'affaire se compliquait un peu, leur conversation allait devoir être remise, mais la suite de la soirée s'annonçait prometteuse, alors a quoi bon s'inquiéter. Et puis son ami attendait depuis si longtemps, quelques heures de plus ne changerais pas grand chose. Il s'adossa a son fauteuil pour avoir vision d'ensemble de la gueuse, le diable effectivement était de sortie ...[/rp]

Leandana a écrit:[rp]Elle ne partirait pas le ventre vide ! C'était déjà ça de gagné.

Pour le calva, ça ira ! Quant à la chaise ! C'est bien trop dur pour mon séant. M'est avis que tes genoux feront bien l'affaire, l'étranger!

Le tenancier apportait le verre demandé, y versant le calva.
Elle vida le godet d'une traite, et voyant le tavernier repartir :
Dis l'ami ! Laisse donc la boutanche, la soif m'étreint

S'asseyant sur les genoux de l'inconnu, et le regardant :

Ce que je fais là? et bien sire, si l'on te le demande, tu répondras que tu l'ignores, après tout !

Nous dirons que c'est soirée idéale pour se distraire.

Elle se pencha à son oreille, lui murmurant quelques paroles concernant le remboursement de sa dette, sourire aux lèvres.

Elle s'aperçut alors qu'elle manquait à tous ses "devoirs" concernant le comparse.
Si vous offrez aussi quelque chose à manger, je vous rembourserais votre avance ... en plaisir, cela va de soit, c'est la seule monnaie d'échange que je possède.
[/rp]

--Sumoeker a écrit:[rp]


Cette pauvre fille ne se doutait absolument dans quoi elle s'engageait, le celte avait des goûts particulier coté plaisirs et l'on finissait par se demander par moment quel était le plat qu'il préférait, de la viande bien saignante ou les chairs blanches de jeunes jouvencelles, ou les deux peut être …

Le problème avec cet animal c'est qu'il attirait vite l'attention, sa première prise avait été ferré et au loin, près du comptoir une deuxième ribaude semblait s'intéresser a leur table, finalement pour ce qui était de la discrétion, c'était le pompon. Aucunement étonnant , mais très dommageable a ce qu'il était venu faire la ce soir.

La danse avait commencé entre les deux carnassiers , mieux valait calmer un peu les ardeurs du chasseur …

Tu ne me semble pas si chétive petite, contente toi de ce que voudra bien te donner mon ami et j'espère pour toi que tu n'as d'yeux plus grand que le ventre.

Il mit en œuvre une nouvelle pipe, le tabac qu'il avait trouvé le matin même au bourg voisin était particulièrement agréable. Une allumette magique et voilà que la fumée de nouveau inonde leur petit territoire …

Alors l'ami, voilà que tu te fais monter comme un vulgaire bourricot ?[/rp]

--Schulmeister a écrit:[rp]


Surveille ton langage avorton, il pourrait te surprendre le bourricot !

La gueuse avait prit place sur ses genoux, l'avait des tripes la gironde, il aimait ca, mais jamais drôlesse ne l'avait fait plier et celle ci ne serait sans doute pas la première.

Elle avait bonne allure et lorsque sa croupe vint atterrir sur lui il en profita pour plaquer main solide sur ce jolie fessier, ce qui confirma ces interrogation sur le contenu des jupons … elle voulait se frotter, alors frotte toi belle enfant mais gare au dard une piqure est si vite arrivée …

Ne prête pas attention a ce triste sir, l'est pas d'humeur … mais ne t'inquiète pas je pourrais nourrir tout les bordels de ce duché !

Et le voilà reparti dans un fou rire gutturale ...

Alors petite effronté, que fait tu de beau de ta jeune vie ! Est tu vraiment bergère comme le suggérait mon ami ?

Il remplit a nouveau les verres …

Tiens bois ma belle , bois ... et toi le grincheux, trinque tu encore avec un bourricot ou compte tu t'assécher ? … ou en étions nous déjà ?[/rp]

Leandana a écrit:[rp]Une main sur son séant? Et bien la soirée s'annonçait plus intéressante qu'à son début !

Léan avala le verre cul sec, le reposa en le faisant claquer sur la table, et fit signe à celui sur lequel elle était assise de remettre ça.

Bergère? hum du tout non! mais qu'importe après tout ce que je fais de ma vie! Ne compte que ce soir !

Elle passa un bras sur les épaules de celui qui l'avait si bien accueillie !

Tant que le calva coulerait à flots, tant qu'elle serait là... ses pensées ne vagabonderait pas autant qu'elles le faisait ces derniers temps.
Elle était avant tout là pour se changer les idées.

Et le début semblait assez prometteur pour qu'elle eût envie de voir jusqu'où tout ceci pourrait aller.

--vladia a écrit:Et vlan , voilà cette gueuse de Léan arrivée peu de temps avant qui va faire son grand numéro de: "" Je n'ai plus d'écus etc etc etc.....)
Elle ne changera jamais celle là!!!!!!!
Elle la regarde faire, se dandiner de la croupe, avancer sa poitrine ferme et minauder en s'approchant de la table.
Elle n'entend rien mais voit, l'aubergiste qui ramène un calva, la gueuse qui s'installe sur les genoux d'un des hommes .

Et puis ce rire, guttural qui la fait frissonner.......

Vladia sourit ; évidement comme tous les hommes ils se laissent impressionner par la plantureuse poitrine de Léan.
Celle-ci n'attend qu'une chose, qu'on lui paye son repas, se soûler et ensuite se faire basculer pour payer en nature.
Mais que savait-elle cette pauvre Léa? Elle ne connaissait pas les raffinements qu'aiment les hommes.....

Vladia se dit que ce n'est évidement pas dans ce lieu enfumé qu'elle trouvera de quoi remplir sa nuit.
Il n'y a que des paysans forts en verbe, des rustres et quelques drôles.
Les deux bougres dont l'un avait mis la main au fesses de Léan était de la trempe des hommes qui ont leur.....à la place du cerveau!!!!!!

Elle continua à observer leur petit manège......

Schulmeister a écrit:[rp]

Alors pour moi tu seras une bergère belle enfant … garde donc tes secrets et buvons aux inconnus, je crois que je pourrais liquider une barrique …

Et il en était capable le bougre. Il jaugea la situation, une pouliche sur les genoux, du vins et ce tord boyaux local a volonté. Il suivi son ami dans l'amour du tabac et bourra a son tour une bonne pipe, la soirée se passait plutôt bien, restait a poursuivre leur aventure commencée quelques heures plus tot …

Et bien vois tu petite, moi, je suis un vieux celt …

… timbanque, nous sommes saltimbanque … plus particulièrement des conteurs, vous avez la un des meilleurs …

Un compteur … oui … pour compter vos moutons, petite veinarde, et bien d'autres choses.

Oui cet homme , ce poivrot, sur lequel trône votre séant n'est pas moins que le plus grand conteur d'histoire qu'ai porté le royaume …

Il se racla la gorge, vida son verre d'un trait et la reposa avec force sur la table …

Tout juste ma mignonne … tout juste … le Poivrot est cet homme la … et je viens de loin apporter en ces terres quelques belles fables ou légende d'en temps.

Je rapportais a mon ami, avant que tu ne poses ces délicieuses chairs sur la table, une magnifique aventure que l'on me livra il y a quelques temps, a cent lieues d'ici …

Il était question d'un peuple, d'un peuple fier et courageux, puisant sa force dans les éléments, ivres de liberté … peux tu comprendre telle chose petite ?

Ce peuple vécu il y a bien longtemps, avant que l'on ne commence a compter nos années, avant la naissance de l'us .. très longtemps.
Il s'agit du peuple celte … de grands guerriers. Vivant partout en ce monde, en différentes tribus …
Ce qui nous importe en cette légende, c'est le devenir d'une de ces tribus, d'un clan, de la descendance d'un chef … a travers les ages …

Il prit un instant, réfléchissant a ses mots, replaçant au passage la bergère en meilleurs position.

Une bataille avait eu lieu jadis, une grande bataille, perdu malheureusement par notre bon peuple, suite a un siège malheureux, l'envahisseur, ces maudits romains, firent tomber un grand chef de guerre. Quelques mois plus tard, peut être un an, une nouvelle bataille se mit en place, la dernière, celle qui devait sceller la destinée de ces celtes, ces gaulois … les dieux ne furent, la encore, pas de leur coté, pourquoi, nul ne le sait, peut être avaient ils défié une fois de trop les éléments … que les dieux leur avaient ainsi signifier que trop de hardiesse, trop de beauté, trop de grandeur étaient inaccessible a de simples mortels … Uxellodunum … la fin d'un monde …

Triste histoire non ? Mais elle ne s'arrête pas la, en fait, c'est la qu'elle commence, le long périple d'un espoir, d'un avenir … qui prit la forme d'un jeune bambin emmitouflé dans une couverture … mais a regarder de plus prêt, on pouvait constater qu'il s'agissait d'une cape, la cape d'un grand soldat, d'un chef de clan ... ou un fin limier aurait pu distinguer une inscription, deux mots, deux mots brodés en bordure de la noble étoffe … kreis esus …

La bouteille de vin arrivait en fin de vie et l'homme avait soif …

Tavernier !! Une autre bouteille !!!

Alors petite bergère, aime tu les histoires ?[/rp]

Sumoeker a écrit:[rp]

Le conteur avait enfin commencé son histoire et la maraude ne semblait pas porter attention a ce que racontait son siège de fortune mais bien plus intéressée par la boisson qui arrivait en table, peut être ne trouvait elle a son goût l'attente que le celte lui imposait, mais les mains du vieux briscard pourraient œuvrer en temps voulu, la jeunesse est bien impatiente de nos jours …

Alors on en était la, la cape, cette fameuse couverture dont lui avait souvent parlé Fleur était donc cape de soldat, kreis esus, quel était la signification de ces mots, il avait bien une idée du second mot, côtoyer son ami lui avait fait prendre connaissance des dieux qu'il vénérait. Esus, dieu des dieux de ce peuple dont il se revendiquait. Et ces batailles, quel lien avec son histoire, tant de temps avait passé, on ne peut sérieusement penser a une conservation de l'espèce …

Sans un regard pour la file il releva pour son ami …

Kreis Esus ? Qu'est que cela ? Une cape ? Et le bled dont tu parle, ou était ce déjà ? [/rp]

Schulmeister a écrit:[rp]


Il sourit voyant l'intéressement soudain de son ami, et l'histoire était loin d'être a son terme …

N'oublie pas que cette tribu était originaire de contrée germanique, cela pourrait ce traduire par Le cercle d'Esus ou le peuple proche d'Esus, enfin quelque chose d'approchant, un groupe d'homme vivant pour ce dieu, car il s'agit bien la de notre divinité celte, tu l'avais deviné …

Il me semble que la Fleur a commis l'irréparable en interprétant de bien étrange façon cette petite inscription, ne crois tu pas ? La vie d'un certain bambin eu peut être été différente …

Uxellodunom est semble t il aujourd'hui placé en un lieu nommé Capdenac … lieu chargé d'histoire, tu verras, mais je poursuis mon conte maintenant.

Une rasade pour humidifier le palais et le voilà de nouveau prêt …

Lors de cette dernière bataille, les celtes, ou gaulois comme tu veux, se voyant acculé mirent a jour une dernière parade et tentèrent de faire la nique aux évènements qui s'annonçaient, inexorablement.
L'un des chef présent en ce lieu, un cousin par alliance du grand Vercingetorix, quoi que d'autres sources le présente plutôt comme le bâtard de la grande tante de ce dernier et d'autre encore comme celui du neveu éloigné du cousin de ce grand chef gaulois … enfin bref, l'homme est de sang royal, n'en doutons pas.

Cet homme disais je, voulu conserver sa ligné et mit tout en œuvre pour sauver son dernier né. Le marmot fut emmitouflé dans la cape de son père et envoyé avec sa nourrice en terre germanique, accompagné de suivants triés sur le volet et d'un druide au moins, groupe qui permettrait selon eux de perpétuer la race … l'espoir. Tout avait été pensé, une petite femelle, de noble lignage accompagnait l'ensemble et était déjà promise a notre petiot , le plan rêvé, implacable …

Ce groupe ne vit pas la chute épouvantable de leurs frères resté sur place et vint a se déplacer, caché, traversant enfin, après moult aventures, ce grand fleuve qu'est le Rhin. La lignée pressentie remplit ces devoirs et survécu. Bien qu'une certaine consanguinité fit apparaître de drôle de larrons la source ne s'assécha point et les siècles passèrent ...

On retrouve notre lignée en terre de Rouergue bien plus tard, comment sont ils arrivé la, nul ne le sait vraiment, les hypothèses ne manquent pas, mais force est de constater que le noble descendant arriva un jour en ce lieu nommé Capdenac. Ou étrangement l'histoire et les dieux vinrent a lui proposer nouvelle épreuve après un millénaire de calme plat, as tu entendu parler des cathares mon ami ?[/rp]

Sumoeker a écrit:[rp]


SPLATCHHH !!

La bergère, sans doute peu intéressée par les dires de son bienfaiteur d’un soir, mit un terme des plus humidifiant a sa participation avant de prendre la poudre d’escampette sans la moindre explication. La bougresse qui n’était visiblement pas férue d’histoire maniait cependant de manière habile le lancé de verre en pleine face … par bonheur pour le conteur seul un fond de verre l’éclaboussa.

Et bien l’ami, est ce la le fameux effet celtique ? Ou elle n’aime pas les histoire a dormir debout …

Surement l’ami … surement … par le diable quelle pouliche, elle reviendra …

Je n’en doute pas une seconde …

Il regarda son compagnon s’essuyer le visage et reprit le fil de la soirée …

Les cathares ? Oui, bien sur, mais n’étaient ils pas plus au sud ? Et que viennent-ils faire en cette histoire. Et dit moi, avant d’aller plus loin, tu me semble un peu léger sur cette affaire. Annoncer tranquillement un trou d’un millénaire avec pour seule mention de cette période un calme plat, et retrouver sans peine ta fameuse lignée me semble quelque peu osé.

Si je néglige ces siècles mon ami c’est pour passer à l’essentiel et condenser mon propos. Je te conterais un autre jour si tu le souhaite, quelques épisodes qui jalonnèrent la longue errance de cette lignée. La rencontre avec ces Alamans fuyant les troupes franque non loin d’une place du nom de Tolbiac, et bien plus tard, quand en Hesse ils côtoyèrent une avant-garde du grand Widukind, malmené par ce conquérant aux ordres de l’usurpateur. Mais en tout lieu et toute époque, la lignée ne fut brisée et de la cape du père des pères toujours le dernier né fut protégé.

Je t’entends mon ami, je t’entends … et ces Justes alors, quel fut leur rôle et par quels miracles passons nous du Rhin en Rouergue …[/rp]