RP - les singes qui mangeaient des pommes

[rp]A l'aube d'une journée pluvieuse, un homme, chevauchant sa monture, longeait la cote Normande. Les rayons du soleil perçaient péniblement la couche nuageuse, venant lécher des algues fraichement déposées. Pas une âme ne venait troubler la vue du cavalier, seules les vagues, encore fortes, venaient parfois a la rencontre du promeneur.

Le ressac couvrait le bruit des sabots frappant régulièrement le sol. La puissance des éléments en présence le troublait, dissipant toutes pensées, il n'avait, avant son arrivée en cette région, aucune idée de la beauté fascinante de ce lieu, l'océan, dans sa région natale n'avait résonance qu'en bouche de troubadour et ne laissait qu'une idée bien lointaine de la réalité ...

Il avait quitté la ville, Honfleur, quelques minutes plus tôt, après avoir avalé un grand bol de café arrosé copieusement de cet alcool local, a base de pomme. Une vrai petite merveille, qui lui faisait oublier, peu a peu, la prune Limousine.

Une mouette, braillant aux quatre vents, attira son attention. Singulier animal, il avait connue une marchande de poisson doté d'un organe vocal quasiment identique, de la a penser qu'elle ce fut inspiré du volatile marin … la bestiole, se jouant du vent, rejoignit en piqué un groupe de ses congénères ayant jeté leur dévolu sur un édifice qu'il ne distinguait pas vraiment, forme sombre au contours difficilement définissable. Intrigué par le manège il éperonna sa monture, qui apparemment n'attendait que ca pour partir au grand galop …

Un bateau … il s'agissait d'un bateau, échoué sur la plage, le mat reposait, sans doute cassé, sur le flanc, la voile s'agitant au gré des rafales, mais dans cet état n'enverrait son propriétaire nul part. Son arrivé sonna la retraite des oiseaux, il descendit de son cheval et approcha du navire, jetant avant d'aller plus avant un regard alentour, rien … l'ensemble n'était pas très imposant, il s'étonna même qu'on puisse prendre la mer sur ce genre d'embarcation, mais ses connaissances maritime étaient plus que limité, étrange malgré tout, fallait du courage pour s'aventurer sur les flots sur ce rafiot … de la place pour cinq ou six hommes, peut être une douzaine, en tassant bien … il se hissa sur ce qu'il nomma la terrasse, évitant tant bien que mal de se ramasser une gamelle … le bois était glissant et l'inclinaison inquiétante …

Ses craintes se confirmèrent … il ne fut pas long a trouver la première victime, car l'homme qu'il trouva avait définitivement rejoint son créateur ... le marin avait d'ailleurs allure bien étrange. La peau noire et un accoutrement des plus originale, il avait entendu parlé, lors de veillés mémorable d'un peuple vivant au sud, au delà des mers, qui correspondait vaguement a ce qu'il avait sous les yeux … fouillant la cabine il fini par dénombrer quatre autres gus, de la même origine et dans le même état. Que leur était il arrivé … une tempête peut être … des pirates, pourquoi pas … bien qu'aucun signe de bataille ne lui permettait de confirmer l'hypothèse … il y avait autre chose qui l'intriguait, des cages, de grandes cages même, elles avaient été brisé par le choc probablement, des chaines également, orné de bracelet de fer … des esclaves … non, ce n'était pas envisageable, quoi que, allez savoir ce qu'il se passe en ce monde … mais dans ce cas, pourquoi aucune traces, aucun corps … non, ce n'était pas logique …

Il sauta a terre et explora les abords du bâtiment … les vagues et la marée avaient effacé quelques indices que ce soit … il cru distingué ca et la empreintes de mains, bien que plus allongé que la normale … incompréhensible …

Il regarda a l'horizon et décida de rendre compte de sa découverte, se lançant aussitôt sa monture chevauché au galop vers les autorités les plus proches … les badauds n'allaient surement pas tarder a découvrir la scène ...[/rp]


[hrp]RP ouvert a tous, l'idée est qu'une bande de marchant venu d'Afrique, faisant commerce d'animaux, des singes en l'occurrence est venu s'échouer sur nos cotes, une dizaine de singes en fuite, a ne pas découvrir de suite bien sur ( laissez le RP se dérouler tranquillement ) , va débouler dans les vergers et jardins, semant le trouble chez nos paysans et producteurs de pomme, une situation bien inquiétante pour les amateurs de cidre et de calva. Je ne sais pas si il y a vraiment cohérence ou vraisemblance mais bon, laissez courir votre imagination. Bon RP si ca vous tente ... [/hrp]

--Narator a écrit:[rp]Allez savoir ce qu’il se passe dans la tête d’une bestiole. L’animal avait quitté bien malgré lui son habitat naturel, sous l’impulsion mercantile de quelques marchands il avait, avec d’autre camarade, mais une bête a poil a-t-elle des camarades, entamé un incroyable périple. Les voyages forme la jeunesse dit on chez les hommes, mais pour nos compagnons de route, il était plutôt question de visite en fond de cale, tangages incessant, aboutissant généralement a de belles frayeurs, voir même quelques blessures.

Nos amis apriori n’avaient, de plus, pas vraiment le pied marin, le créateur, dans son infinie sagesse les avait destiné a d’autre taches, sauter de branche en branche, arpenter avec agilité tout arbre prêt a les accueillir ainsi que se taper, si l’occasion se présentait une orgie de banane. Fruits qui assurément manqueraient à nos amis en leur terre d’accueil. Bien que certain, après une soirée au calva serait probablement prêt a jurer avoir cueilli fruit plus exotique encore, mais ce n’ai pas le sujet.

Ou en étions nous … oui … les cabines allouées a nos bestioles pour la traversée manquaient donc singulièrement de confort. La nourriture laissait elle aussi à désirer. Les marins, des êtres grossiers, ne maitrisant que très peu les bonnes manières ne s’embarrassait pas avec la nourriture de leur passager. Pas partageur pour deux sous, il ne leur serait pas venu a l’idée de partager leur cantine, potée, tagine poulet et autres rôtit … Vous me direz, peut on décemment imaginer un primate devant une assiette découpant une bonne tranche de viande ou dégustant un plat en sauce. Quelle idée saugrenue …



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Haa haa ouh ouhhh

(Ce qui en langage de singe pourrait être traduit par : dis, le narrateur, tu ne serais pas en train de te foutre de ma tronche la ? T’as rien d’autre à faire … essayé de finir ton texte par exemple …)

Regard sombre …

Donc la croisière ne s’amusait pas plus que ca et nos amis prenaient leur mal en patience quand le destin vint à modifier légèrement les prévisions des marchands. Par une nuit sans lune, une atmosphère pesante, Thor et Mani s’allièrent pour jouer un vilain tour Aegir, Quand les dieux se permettent quelques fantaisies pour égailler leurs longues soirées les hommes, par malheur, dégustent plus que de raison.

Houuu houuu hha

( ouai, en gros .. y a eu une tempête … et je vois pas ce que les dieux nordiques viennent faire la … )

J’en connais un qui va finir en descente de lit si il continu a m’interrompre inutilement …

Donc … la tempête se déchaina et le navire alla s’échouer sur une plage normande, les marins payèrent cette folie de leurs vie et nos amis primates filèrent a l’anglaise, libéré de tout barreaux, bien que nous pourrions voir quelques bosses ci et la, mais rien de bien grave …

Singe échaudé craint les hommes, dit le poète … nos visiteurs n’eurent qu’a mettre en pratique ces paroles et se fondre dans le boccage normand… gagner bosquets et forets pour échapper a de mauvaise rencontres … le discrétion absolue allait être de rigueur … mais arriveront ils a se fondre dans le paysage …


Hooooo ha haaa

( et on mange quoi ici ? )

Des pommes …[/rp]

--Gargamelle a écrit:[rp]

Gargamelle s’était levé de bon matin pour se rendre sur la plage, espérant se faire une petite récolte de coquillages en tout genre. Il avait suivi ces maitres jusqu’en Normandie, d’après ce qu’il avait comprit, une auberge serait bientôt en construction et le boss lui avait bien sur, promis la cuisine. Il s’était donc mis en tête de préparer de nouvelles recettes, histoire de correspondre au paysage local. Apres quelques recherche et rencontre de locaux, il s’était donc préparé à utiliser les produits de la mer. Première étape, la récolte, un vieux marin lui avait raconté entre deux verres de calva comment opérer, ramasser les coquillages, courir après les crabes après les avoir débusqué entre deux rochers et récolté les crevettes a l’aide d’un ustensile assez étrange, un petit filet fixé au bout d’une perche et de trainer le tout. Pour le poisson, le mieux étant de s’adresser directement aux équipages rentrant au port …

C’est donc équipé de son matériel de fortune qu’il prit le chemin du rivage. Rien de tel que les petits chemins pour découvrir une région, un bosquet en fleur, quelques haies sauvage, le chant des oiseaux, que du bonheur. Son regard fut attiré par un mouvement quelques dizaines de mètre en amont, il s’interrogea un instant puis chassa cela aussitôt, sans doute le vent agitant feuillages et petites branches. Il longea un terrain ou était regroupé moult arbres fruité, la pomme était l’emblème de la région et ces endroits devaient être courant par ici, il y avait même quelques moutons émergeant d’une nuit bien fraiche pour la saison.

Il stoppa net son avancée quelques mètres plus loin, cette fois, pas d’erreur possible, quelqu’un avait franchi une haie, un enfant peut être, la forme qu’il avait vu n’était pas très grande, et semblait ce déplacer très vite, trop vite pour qu’il puisse voir nettement de quoi il s’agissait. Des enfants, à cette heure, étonnant …

Tendant l’oreille, il tenta de détecter un bruit, une branche cassée, un caillou qui roule, rien …

Les petits d’hommes normands seraient ils joueur …

Ne voulant perdre plus de temps il reprit sa route, le soleil montait a l’horizon et comme lui avait dit l’ancien, si tu loupe la marée bonhomme, tu es marron …

Un bruit de pas, plusieurs gamins sans doute … tout se précipite et il se sent pousser violement, l’attaque vient de l’arrière et l’effet de surprise est totale … le choc, la chute en avant, son matériel s’éparpillant en tous sens … la face contre terre … et le brouillard … une image furtive … une veste a poil long …[/rp]

Johane a écrit:[Honfleur, place principale- dans la cuisine d'une nouvelle taverne, en fin de matinée]

dis Kremo, crois tu que l'endroit soit bien placé ? aura-t-on des clients ici ? au fait, as tu acheté assez de farine pour la cuisine ?

Johane s'agitait, rangeait, ornait, décorait, organisait, s'affolait...
La nouvelle taverne de Honfleur devait être rutilante pour l'ouverture.
Se dirigeant sur le pas de la porte, elle scruta l'horizon, à gauche, à droite, droit devant, pas l'ombre de Gargamelle...

rejoignant son compagnon à l'intérieur

dis Kremo, as tu une idée d'où il peut se trouver ? il savait pourtant qu'on allait ouvrir cette auberge. Comment allons nous faire sans lui ? Est il allé faire des achats ?

elle lâcha brutalement seau, chiffon et balai en soupirant

mais dis moi, sais tu quelque chose, l'as tu vu ce matin ?

--Raoull a écrit:[rp]

[ Sur la plage – A proximité de l'échouage ]

Le vieil homme avait suivi de loin l'arrivé du cavalier, bien a l'abri depuis sa cabane. Habitation sommaire mais dont il était le propriétaire depuis quelques années. Il disposait la du minimum vital , de quoi se chauffer, faire cuir le poisson qu'il péchait chaque jour, une table et un tabouret bancal, un lit. L'essentiel a la survie en une seule pièce, que demander de plus pour finir une vie de labeur …

Comme chaque matin depuis une éternité il sautait, de moins en moins rapidement, dans ses braies et s'enfilait sa rasade de picrate, une espèce de jus de raisin fermenté qui avait l'aspect du vin mais a y regarder de prêt en était assez éloigné, mais la n'était pas l'important, il buvait cette vinasse depuis si longtemps qu'elle lui était devenu nécessaire pour entamer une bonne journée. Sa bouteille enfin terminé il ouvrait, comme toujours, sa fenêtre, enfin, un trou dans la façade de bois, et quatre planches assemblées, lui permettant d'une part, de jouir d'une vue splendide sur la mer et d'autre part d'avoir un brin de lumière dans sa bicoque, le luxe pour notre homme. Donc il ouvrit la fenêtre et se bourra une bonne pipe, deuxième étape indispensable …

Après avoir tirer quelque fois sur la pipe il finit par distingué au loin un cavalier, le suivit du regard, étonné, curieux plutôt. Il le vit déboulé au grand galop devant ce qui semblait être un bateau, oui un bateau … incroyable, il ne l'avait même pas remarqué … intrigué il fronça les sourcils, tentant d'adapter sa vision, bien défaillante vu son age. Le vent faisant voler le sable environnant le gênait dans sa démarche …

Les minutes passèrent et il vit enfin l'homme remonter sur son canasson pour rejoindre probablement la ville la plus proche …

L'évènement était de taille et pas question que cet incident ne passe a coté du vieux Raoul, la momie prit donc le chemin du navire, non sans inspecter l'horizon, prudent.

Comme le cavalier il se pointa sur le lieu de l'échouage, mais ses intentions elles, étaient tout autre. Un machin comme celui la devait contenir des trésors, déjà, découper quelques planches pour consolider sa cabane, et puis l'espoir de bonnes affaires.

Son ascension du navire fut malheureusement bien plus compliqué, c'est qu'il avait plus l'agilité de ses vingt ans le Raoul … mais il se rendit compte que les efforts dont il avait usé valait vraiment le coup. Il tomba d'abord sur un cadavre, moue dubitative …

C'est quoi ces gus … jamais vu de marins accoutré de la sorte … a les jeunes, c'est plus ce que c'était … tu m'étonnes qu'ils se retrouvent dans le sable …

Bougonnant de plus bel, tout en furetant de ci de la , il fini par trouver son bonheur. Deux épées, du moins c'est a ca que cela ressemblait le plus, leur lame étant courbées, contrairement a celles qu'il avait pu voir jusqu'à présent. Un coffre, vide, mais qui serait du meilleur effet dans sa masure, assiettes et couverts, diverses babioles, dont il ne voyait pas pour l'instant l'utilité mais peut importe, peut être de l'argent a se faire a la revente … il rassembla tout ce qu'il pu, faisant au plus vite, le bâtiment n'allait pas tarder a être visité par les autorités locales et tout les bonshommes du coin … le pillage allait être a l'ordre du jour et il préférait être loin quand la ruée allait commencer, il avait sa part et n'était pas très gourmand ... de quoi améliorer l'ordinaire …

Une bonne heure plus tard, il admirait sa récolte devant un bon feu …

Belle journée … vi belle journée … ca mérite une bouteille ca ...[/rp]

Kremoseu a écrit:[rp][ Honfleur – Taverne « Au Flan Agité « ]

Kremoseu avait filé en trombe vers la capitainerie, au port, il y aurait forcement quelqu'un a qui exposer ce qu'il venait de découvrir. Un bateau échoué et des cadavre ne devait pas être très habituel en cette région.

Le problème, c'est qu'il était encore très tôt, et qu'a son arrivé il ne trouva personne. Que faire, voir les gens d'armes, la mairie, en fait il ne savait pas trop qu'elle décision prendre, et puis, des cadavres, ca rigole pas vraiment. Il était nouveau dans le coin, y avait sans doute de meilleurs moyen de se faire connaître. D'ailleurs, en parlant de se faire connaître, il pensa a son auberge, prête a l'ouverture, sa belle devait être en plein travail, a briquer l'établissement pour qu'ils puissent accueillir convenablement les premier clients. Il ne pouvait pas la laisser seule et attendre en vain ne l'amusait pas non plus. Il fit donc le choix de reporter a plus tard l'annonce de sa découverte …

Il hésita un instant, se remémorant les traces aperçues aux abords du bateau … cette histoire ne lui plaisait pas du tout … il remonta sur son cheval et prit la direction de l'auberge …

Comme prévu il y trouva sa belle … qui ne lui laissant pas le temps de souffler, l'assena de questions, il sourit …

Je sais pas si elle est bien placée mon ange, mais on verra bien, et puis cela me réjouit le cœur de voir revivre le « Flan Agité « … pas toi ?

Gargamelle, le cuistot avait pourtant été prévenu de l'ouverture, il pria pour que l'envie d'aventure ne l'ai pas reprise …

Ben, je ne sais pas ou il peut être encore celui la … avec lui des fois je me pose vraiment des questions …

Il éclata de rire en repensant a sa fameuse lubie en Limousin … quel personnage étrange ce cuistot …

Mais avant tout, il faut que je te raconte ce qu'il vient de m'arriver ma belle … tu vas voir, c'est vraiment étrange …

Il lui fit par de sa découverte, n'oubliant aucun détail, les marins morts, les traces incompréhensibles, l'accoutrement de ces fameux marins et sa course vers la capitainerie, sans y trouver personne ...[/rp]

--Narator a écrit:[rp]Bon z'en sont ou nos p'tits gars …

Un cavalier qui surgit sous la pluie court sonner l'alarme au galop, gageons qu'il soit digne et se pointe avant l'été, mazette l'est pas rapide ce Kremo, kremo , kremo …



HHOO Hoo haaa

( tu commence fort l'ami et tu t'étonnes de pas attirer les foules … )

Silence ! On peut pas toujours être au top et j'ai pas eu ma dose de calva …

Donc notre cavalier s'attarde et se perd en conjoncture, être ou ne pas être … a l'heure de l'ouverture, prendre ou ne pas prendre … une rouste par sa future …

HOOUU ha haaaa

( whouaa faut que tu me prête ton dictionnaire des rimes … )

Et un singe empaillé dans mon salon , ca te va pour la suite ?

Le bateau et sa cargaison reste a la merci des pillards, un vieillard d'ailleurs a commencé la récolte, l'homme, résidant non loin de l'échouage, a profité de l'occasion pour emprunter quelques objets. Sera t il suivi par d'autre, et les corps, vont ils rester la a se décomposer, offert a tout les vents ainsi qu'aux appétits carnassier des mouettes entamant, au moment ou l'on parle, une danse macabre au dessus du navire …

Huuu houuu haa

( tiens en parlant de becter, t'aurais pas une banane ? )

Non et ici, je t'ai déjà dit, c'est des pommes et si tu veux pas avoir de pépins, boucle la …

En un autre lieu, nous avons pu observer l'apparition d'un cuistot se préparant a faire récolte de crustacés, le pauvre homme, visiblement pas très éveillé, se retrouve face contre terre suite a ce qu'il pense être une plaisanterie de gamins du cru … nous noterons qu'il pense avoir découvert un indice capitale, un des marmots serait couvert d'une veste a poil long … nul doute que cette observation fer date en cette affaire …

Et nos bestioles dans tout ca … et bien, tenaillé par la faim et oubliant la maxime énoncée plus avant, mais ce ne sont que des bêtes après tout, elles commencent a sortir de leurs cachettes pour s'aventurer dans les vergers avoisinants … comment les paysans vont ils réagir a ces rapines … ca nous le verrons bientôt, enfin je l'espère ...[/rp]

Ame a écrit:[Honfleur- Trop tôt le matin dans un certain verger]

[rp]Les yeux encore embrumés d'une nuit trop courte, Ame d'osier panier en main, s'en allait à reculons vers le jardin au prometteuses pommes.
Marcher à l'envers, deviner le chemin en essayant de ne pas s'en dévier, marcher droit sans s' écarter des sentiers battus, amusant non?

Après quelques nids de poule impossible à éviter, elle riait seule à voir ses chausses neuves inondées d'une gadoue des plus gluante.

houuuu ha haaaa hou lala !

Bon ! Fini de jouer !

Ame pointa son nez tacheté sur le premier pommier venu, se disant que n'importe quel arbre devrait bien lui donner un fruit, à l'aide de son bâton, elle fouilla les branches sans complaisance...

Tien...rien ...non rien de rien !

Elle prit un peu de distance, pour jauger l' extrémité du pommier.
effectivement les pommes étaient là...mais là haut et sans échelle...rien à faire!

Soudain, comme agité par une bourrasque l'arbre se mit à trembler, l'oeil interrogatif, sourcils relevé et l'air étonnée, elle se demanda comment un seul pommier pouvait se remuer alors que tous les autres étaient immobiles.

Oh lààààà....y'a quelqu'un?
[/rp]

--Galbert a écrit:[rp]
Le ciel était couvert de nuages d'un gris, qui aurait palir le moindre sourire. Il pleuvait à bonnes gouttes, sans pour autant, qu'il ne tombe veritablement une averse. Un vent de Nord Ouest, portaient à vive allure, les nuages, bien que collé entre eux.

On entendait les tumultes des vagues, venant mourrir sur le sable...


Sur le sable, on y voyait une serie d'empreintes, celle d'une paire de bottes, et une serie de quatre empreinte, trop petite pour etre etre de la taille d'un chien, et bien plus lourde et pataud, que le deplacement d'un chien. Curieux de cet étrange passage, je me mis à les suivre.

En suivant les traces qui avancaient à prioris, le long de la plage, les deux empreintes semblaient suivre la même direction. Celle-ci semblait se diriger en direction, ou nombre de goélands étaient posées non loin du flot qui arrivait et mouillait leurs pattes.

En arrivant, je vis que les Goélands fuyèrent devant l'approche de ma personne, S'envolant, mais restant près de moi...à surveiller la pature à laquelle ces charognes, s'était attaqué à un homme.
Celui-ci, bien malheureux et dans un piteux état, était difficilement reconnaissable.les chairs avaient été attaqué a nombre d'endroits...et je n'osais guère regarder plus, tellement l'effroi s'était emparé de moi.
Puis à bien y regarder, je revoyais les traces, bien confuses dans le dédales des pattes, mais très reconnaissable, par contre je perdis nettement la trace des plus petites empreintes. Il y avait de larges traces, trainé en direction des terres... je supposais qu'un autre cadavre avait dut se trouver là, et qu'un gredin, prit son corps pour le dépouiller du peu de dignité qu'il lui restait.



Ô combien, on se dit , mais mon vieux, tu étais venu, pour chercher coquillages et crabes, et te voilà lancé a gueroyer contre un peigne sans faim.

Je ne sut jamais pourquoi, mais je voulais retrouver ce manant....


A suivre les traces du corps trainé, n'était point difficile, mais j'y allais à pas tranquille, au cas où, je devrais prendre mon sceau et partir en courant. Je retrouvais egalement la petite serie d'empreintes, qui étaient non loin des traces du corps que l'on trainait.

Je remontais de le long de la plage, puis remontant à travers les herbes folles, naissants d'ici et de là, l'herbe prendre racine et voir les petits bosquets naitre sous ma vue. Bien que les traces devenaient de plus en plus disparate, je ne voyais plus que l'herbe qui avait été couché par le corps.

C'est en arrivant derrière une butte, que je pût entendre un semblant de bruit, malgré le vent. Je me mis à avancer tout recourbé, et voir ce qu'il se passait derrière la butte.

Et ce que je vis, n'était qu'un homme, bien disposé et robuste, et s'attelant à creuser avec une écuelle, dans la terre-sablée humide, avec de la difficulté, et surveillant non point la cadavre, qui n'avait pas, à prioris été dépouillé, et qui parlait à un cochon !

- Allez Coco, un peu de patience, ca avance, je voudrais t'y voir à ma place. Dès que c'est terminé, après on ira chercher le deuxième pour le mettre en terre, puisse les Dieux leurs accorder un peu de paix.


Je me relevais, et regarda l'homme en train de creuser. Celui-ci se releva et me fit un geste de la main.

- Bonjour mon brave ! Alors la pêche a été bonne ?, me dit-il simplement.

-Heu, pardonnez moi, mais j'ai vu....

Et il me coupa, - Oui, le corps sur la plage, je me doute...ca ne passe pas inapercu.

Puis je pris mon sceau.

- Est ce que je....

Et sans même avoir terminé ma phrase, il me tendit sa main, et je puis l'aider.


Il nous fallu deux heures, pour enterrer ces pauvres diables, et quand cela fut terminé, l'homme recita une prière pour chacun d'entre eux, dans une langue que je n'oublierais pas.

Cela finit, je pensais ne plus etre surpris de la journée. L'homme se retourna vers moi .

- Vous voulez voir quelque chose de plus etrange ?


Je fit un geste du visage en repondant par l'affirmative. Puis il appela son cochon....ben dou diou, j'avais point vu cela, et lui dit d'aller retrouver trace des enfants. J'avoue que je n'y comprenais plus rien.

C'est un petit moment passé à suivre son cochon, le long des buttes d'herbes folles et de sable, que l'homme me montra du doigt, des traces de pieds nus et de mains d'enfants, qui devaient être trois ou quatre....

Mais que faisaient des enfants dehors de ce temps là et sans adulte pour les accompagner ??? Voilà une chose bien etrange.


On rentra tous les deux au village, non point comme si il n'y avait rien eu, mais en ayant un sentiment étrange.

- Ma maison est de ce coté, je vais vous laissez, ma femme doit s'inquiéter.

- Aucun soucis Galbert, je t'en en prie. Passe une bonne fin de journée.

- Par dieu, perdonnez moi, mais si je vous revois, je ne sais comment.....dites ! comment vous appelez vous ?

- Je me nomme Ash.


Et on se separa, chacun dans notre direction, et toujours avec lui son cochon...



C'est ainsi, moi Galbert monterrier , j'eus la journée la plus étrange et troublante de toute ma vie .
[/rp]

Camille_agathe a écrit:[Lisieux]

Normalement de si bon matin, mon orpheline se pointe en taverne, grimpe sur les genoux du premier grand qui lui sourit gentimment et leur fait regretter en leur racontant sa vie.

Ouais mais ce matin là, ben les tavernes elles étaient vides. Et pas un genou de grands à se mettre sous les fesses à 3 lieues à la ronde. Alors elle se ballade. Bon, contrairement aux joueurs flamands, vous ne me lisez pas depuis plusieurs mois. Et vous êtes donc en droit de me demander ce qu'une gosse de cet âge fiche toute seule dans les rues/en taverne. C'est simple, tant de Flamands ont posé la question à la gamine que j'ai fini par en faire une fugueuse incurable, pour qu'on me fiche la paix.

Bref. Elle se ballade, et pouf comme par enchantement parce que ça m'arrange, se retrouve dans un verger voisin. Elle joue un peu à courrir après les papillons, tente vainement de grimper aux arbres, abandonne et finit par s'asseoir au pied d'un pommier, adossée au tronc pour mieux rêvasser. Penser à sa vie super "compliquette", comme elle dit. A son héros blond qui en fait est son papa, son tonton et sa tata qui en fait le sont pas mais c'est tout comme, son...Pardon j'oubliais, vous vous en fichez. Ou avais-je la tête.

Pis là d'un coup dites-donc, une tête poilue et à l'envers apparaît juste, mais alors juste devant son nez. Genre qui pendouille à l'envers, j'ai pas de trouvé de photos, mais je vais pas vous faire un dessin.

Si ? Bon. Mais c'est bien parceque c'est vous, hein :



Donc voilà quoi, imaginez le même singe que le pnj plus haut, mais dans cette position, et pendu par les jambes, parce que je crois pas qu'ils aient de queue... Ou un autre singe qui a une queue, si ça vous fait plaisir. Mais je m'égare.

Elle aurait un mouvement de recul si y avait pas un tronc de pommier derrière sa tête. Tant mieux, il aurait pu se vexer. Elle penche la tête de côté, comme presque tous les enfants quand ils ont une question.

Ouah, pourquoi t'es plein de poils ?

Pour toute réponse, le singe penche la tête de côté. Camille sourit et chasse une mouche de son visage. Dingue ce qu'il y a comme mouches d'un coup.

Moi chuis camille, je viens d'avoir chinque ans l'autre jour mais c'etait pas rigolo passaque j'etais tout seul. Et toi c'est quoi ton nom ?

Ne me dites pas que vous n'avez pas deviné que pour toute réponse, le singe fait le geste de chasser une mouche de son visage, je serais déçue. Et la gamine en manque de conversation continue, et le singe tombe devant elle, s'installe et l'imite, pour le plus grand plaisir de l'enfant. Ce jeu là peut durer un bon moment, si vous voulez mon avis. Enfin au moins jusqu'à ce que quelque se pointe et tombe sur ce tableau peu commun.

--Gargamelle a écrit:[rp]

[ Non loin d'Honfleur … toujours en route vers la plage ]

Le cuistot reprit ses esprits doucement, recrachant encore de temps a autre une bouchée de terre précédemment ingurgité lors de son plongeon …

Sacré gamins … z'allez voir de quel bois je me chauffe … malandrins … bachibouzouks … mauvaises graines ! Non mais dans quel monde vit on !

Il remit de l'ordre dans sa tenue et ramassa ses affaires éparpillé ça et la … son attrape crevettes avait payé le prix fort et ne piègerait plus grand chose désormais. Le menu devrait donc se passer de ces bestioles, mais devait il continuer, ses patrons allaient sans doute s'inquiéter, bah … au point ou il en était autant aller de l'avant, enfin, si les pestes qui l'avaient malmené ne se pointaient pas a nouveau …

Une veste a poil long !

Ce détail lui revint a l'esprit. Il eu pour le coup un sérieux doute de cette vision furtive …

Doivent avoir chaud ces gaillards accoutré de la sorte … des poils longs … des poils de quoi ? Quel animal peuplant la Normandie pouvait bien donner a un tisserand ce genre d'habit ?

Son cerveau fonctionnant a peu près aussi rapidement qu'une poule était capable de résoudre une simple addition, il devait mettre en mots simples et annoncer de vive voie chaque éléments pour les mettre en ordre et espérer trouver logique chaque évènement. L'homme était vraiment doué en cuisine, mais de son propre aveux, par forcement une lumière …

Éliminons les gallinacés … pas vu jusqu'alors ce genre de bestioles a poil … les poissons ou autre habitant de la mer … hum … difficile a croire, mais pourquoi pas … j'ai bien entendu parler de cheval de mer, ca doit avoir de la fourrure ca, mais des poils longs, j'sais pas … alors quoi ?!

Il décida de reprendre son chemin, peut être une idée viendrait elle le frapper entre deux pas …

Son regard se porta sur les champs alentour, il n'y avait plus rien, ses agresseurs devaient être loin maintenant, se moquant de leur malheureuse victime. Il pesta une nouvelle fois sur la jeunesse actuelle, ne respectant plus les usages d'autrefois, c'était bien mieux avant , oui, vraiment …

Des loups ! Oui , des peaux de loup … ici ? Etrange …

Il avait entendu parler également de loup de mer lors de son passage en taverne, il ne voyait absolument pas a quoi pouvait bien ressembler ces animaux, il mit ca de coté, de toute façon, il arrivait a l'instant sur la plage … belle image … que de flotte …

Observant cette magnifique étendu de sable et d'eau il fut étonné de voir au loin un bateau sur le flan … y a des port pour ca … non ? … un mouvement non loin de la … des pécheurs matinaux surement … bien abrité derrière une bute … il voyait une tête dépassé de temps en temps, et le son de leur voix, sans pour autant comprendre de quoi ils parlaient il s'approcha pour demandé conseil … la chasse aux crabes entant nouvelle pour lui, autant s'adresser aux connaisseurs.

Mais voilà, il n'était pas question de pécheurs, le temps qu'il arrive sur place les deux personnage avait quitté les lieux, il n'avait pas cru très utile de les appeler, leurs occupation paraissant de plus en plus étrange au fur et a mesure de son approche, qui se fit prudente, bien entendu … et

Ce qu'il vit le laissa perplexe, ce n'était pas un terrain de chasse qu'il trouva, mais des tombes a même la plage ...

Nephylim a écrit:[Bayeux : sur une plage.]

Saigne Crapaud le Chien (le chien) avançait à pas lents, se faufilant silencieusement entre les dunes. L'odeur était tenace, étrange, exotique mais on ne peut plus alléchante ! De quoi vous mettre la bave aux lippes.
Il avait trouvé celle-ci dans le verger tôt ce matin, il faut dire que quand l'humain n'avait rien d'autre à faire que de jouer les pantins en haut d'une échelle pour cueillir des pommes, le chien, lui, n'avait rien d'autre à faire que de laisser son nez au vent tout en levant la patte. C'est durant un de ces moments d'intime extase que ce délicat fumet lui fut accordé par Dieu et par les fruits ! (Celle-ci passa tout bonnement au dessus de lui, volant d'arbre en arbre pour mieux attirer son attention et puis... Et bas c'est con un chien et une odeur c'est mieux qu'une baballe et beaucoup plus appétissant ! C'est donc en courant comme un dératé à travers bois et champs qu'il allait au devant de son destin.).
La chose était là, devant lui, penchée en avant, dévoilant à son regard deux belles miches roses tandis qu'elle se grattait la tête d'une main distraite. Lui se tenait à l'affut, prêt à bondir avec force pour mieux mettre à mort ce futur repas. Mais face à l'inconnu, il n'agit pas de suite, préférant attendre que ce nouvel ennemi lui dévoile une autre facette de sa personnalité. Ce fut son erreur, le singe le remarqua on ne sait comment et, se décala pour laisser apparaitre le tas d'ossement qu'il contemplait.

"- Hmmm, ce chien était vraiment délicieux. J'espère qu'il y en a d'autres autour!"

En entendant cela, Saigne crapaud le chien (toujours le chien), qui ne connaît pas les singes, est prit de doute. Qu'elle créature monstrueuse pouvait être cette petite chose agile. Il n'en connaissait point de semblable. C'est donc la peur au ventre et la queue entre les jambes qu'il partit en courant, faisant fit de toute notion d'honneur pour mieux se terrer au centre d'un bosquet.

Sauf que... Un mouette de passage vit toute la scène, tout aussi nettement qu'elle vit le canidé bouffer une de ses semblables quelques jours plus tôt. Quoi de mieux pour s'éviter une potentielle mise à mort que de s'attirer ses grâces en lui dévoilant sur l'instant la supercherie du macaque ? (Ouais, c'est con aussi une mouette !) Elle vint donc se poser sur une branche pour lui détailler les tenants de l'affaire. Prit de fureur face à cette farce, notre chien ne put laisser passer l'outrage ! Si le singe voulait se jouer de lui et bien il lui rendrait la pareil au son d'un claquement de crocs !

" - Cette chose ne va pas s'en tirer comme ça! Me ridiculiser sur mon domaine! Monte sur mon dos, conduis-moi à lui, et je te revaudrai ce service."

Aussi tôt dit, aussi tôt fait, voilà les deux comparses filant de nouveau en direction du littorale, prêt pour l'hallali. Mais les grondements sourds et les piaulements stridents suffirent à avertir notre macaque du revirement de situation. Celui-ci, malin, reprit sa position initiale, faisant face à la carcasse de poulet laissée là par des vagabonds, et attendit le dernier instant pour s'exclamer haut et fort :

" - Où est cette fichu mouette? Je savais que je ne pouvais pas lui faire confiance! Ça fait une demi-heure que je l'ai envoyé chercher un autre chien et elle n'est toujours pas revenue!"

Et c'est pour ça qu'à Bayeux, depuis ce fatidique instant, dès qu'une mouette voit venir un clébard, elle prend le large immédiatement !